La construction de la deuxième digue de Nodeven

Après la destruction de la première digue, la propriétaire demande l’autorisation de construire une nouvelle digue « en arrière de la première » et selon une technique différente.

L’administration qui avait imposé le mode de construction de la première digue qui n’a pas tenu plus d’une année, se montre cette fois-ci plus conciliante et laisse la propriétaire choisir la technique.

L’autorisation de construction de la nouvelle digue est accordée le 14 mai 1834. Il s’agit cette fois-ci de la digue actuelle, entre Le Curnic et Nodeven.

Le Ministre secrétaire d’Etat des finances

Vu l’ordonnance du Roi, du 15 septembre 1831, qui concéda à Mme Vve Merven, née Gaultier, un lais de mer situé à Guissény, département du Finistère, à la charge de construire dans un délais de dix ans une digue sur l’emplacement et conformément aux plan et devis arrêtés par les ingénieurs (articles 3 et 5), et sous la conditions (article 4), de justifier chaque année qu’il a été exécuté au moins un neuvième de cette digue ;

La pétition par laquelle la dame Veuve Merven après avoir exposé que, dans le cours de l’année 1832, elle avait complètement terminé la digue, selon les conditions qui lui avaient été imposées, mais que cette digue n’ayant pu soutenir l’effort de la mer, elle a été emportée par les flots en 1833, ainsi qu’une partie des bâtimens d’exploitation qui avaient été édifiés sur le terrain endigué, demande l’autorisation de construire une nouvelle digue en arrière de la première, mais avec un profil différent, le premier mode qu’elle avait été obligée de suivre n’ayant pas réussi.

L’avis du conseiller d’Etat chargé de l’administration des Ponts et Chaussées, portant que le changement proposé par Madame Veuve Merven, dans l’emplacement et le mode de construction de la digue, peut porter atteinte à aucun intérêt public ni privé, que la concessionnaire exécutant les travaux à ses risques et périls, doit être libre d’en déterminer le système et qu’on ne peut lui interdire la faculté de substituer à un mode incertain un mode plus coûteux, mais dont l’expérience a sanctionné le succès dans la contrée même où il doit être employé.

L’avis du conseiller d’Etat, Directeur général de l’administration des Domaines et de l’Enregistrement, par lequel il fait observer que dans les travaux de cette nature, le gouvernement ne doit régler que ce qui concerne les intérêts publics ou privés ; que les concessionnaires doivent avoir le choix de leurs moyens d’exécution ; que ce principe a été consacré par l’article 9 de l’ordonnance du 28 février 1831, relative aux travaux publics ; que d’un autre côté l’obligation de construire une digue par neuvième pourrait devenir sans profit pour l’Etat, une cause d’inquiétude pour la concessionnaire qui annonce d’ailleurs l’intention de refaire en entier la digue avant l’équinoxe d’automne.

Considérant que Madame Veuve Merven avait rempli, dans le cours de l’année 1832, les obligations qui lui étaient imposées par l’article 3 de l’ordonnance du 15 septembre 1831, et pour laquelle il lui avait été accordé dix ans ; que la condition résolutoire réservée au Domaine dans le cas où l’endiguement n’aurait pas été effectué dans le délai fixé, ne pourra être invoquée qu’à l’expiration de ce délai ; que la concessionnaire offre de réparer immédiatement le désastre qu’elle a éprouvé, et que non seulement elle aura de nouvelles dépenses à faire, mais qu’encore, elle sera obligée de laisser à l’action de la mer une partie du terrain qui lui a été concédé et dont elle a payé le prix ;que la perte déjà éprouvée par Mme Merven et la nouvelle tentative qu’elle se propose de faire, doivent porter l’administration à lui accorder toutes les facilités qui ne porteront aucun atteinte au principe de l’ordonnance du 15 septembre 1831. Décide ce qui suit  :

  • Article 1er : Madame Veuve Merven est autorisée à élever une nouvelle digue sur le lais de mer de Guissény, soit sur l’emplacement qui avait été fixé par le plan joint à l’ordonnance du 15 septembre 1831, soit en arrière de cet emplacement.
  • Article 2 : La Concessionnaire pourra donner à la nouvelle digue la hauteur et le profil qu’elle jugera le plus propre à garantir la solidité convenable et à prévenir tout nouvel accident, mais elle sera obligée de conserver les deux aqueducs à clapet, exigés par l’article 3 de l’ordonnance précitée.
  • Article 3 :La Concessionnaire ne sera pas tenue de la justification exigée par l’article 4 de cette ordonnance, mais les travaux devront être complètement terminés dans le délai de dix accordé par l’article 3, et c’est à l’expiration de ce délai que les Ingénieurs des Ponts et Chaussées devront

fait à Paris, le 14 mai 1834 . Signé : Humann. Pour ampliation, Le Conseiller d’Etat Directeur général

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Le 20 juin 1834, le conseil municipal de Guissény est appelé à statuer sur l’extraction des pierres nécessaires à la construction de la nouvelle digue.

Il autorise "Monsieur Reynaud, architecte chargé de la construction de la digue du lais de mer de Guissény, d’extraire des pierres de toutes les carrières du rocher du Squéis et sur les dunes près le Bec-an-nanquoupendoul, l’espace d’une année à partir du 16 avril 1834 aux conditions suivantes.

M. Reynaud comptera à la commune entre les mains de M. le receveur municipal la somme de cent francs sitôt la digue achevée.

En outre, il comblera les trous faits par des carriers sur le rocher du Squéis et Bec-an-nanquou avant le 16 avril 1835.

Il plantera à ses frais les bornes nécessaires pour marquer les délimitations du terrain de la commune et celui du lais de mer depuis l’extrémité nord-ouest de la digue jusqu’au chemin dit Carriguel-ar-vein-ven.

Le sieur Reynaud abandonnera également à la commune de Guissény la petite maison construite sur le Squéis par M. Derrien à l’exception de la toiture et tout le bois de charpente et menuiserie, et il jouira de cette maison jusqu’au premier juillet prochain".

Pour avoir une idée de la valeur de cette somme de cent francs, nous pouvons indiquer que le salaire journalier moyen d’un ouvrier employé par la commune aux travaux de terrassement ou d’empierrement pour l’entretien des chemins vicinaux était d’un franc.

Mais les constructeurs de la digue du Curnic ont de nouveaux projets et proposent de bâtir une deuxième digue dans la baie du Quillimadec. Le 10 juillet 1834, le conseil municipal de Guissény exprime son opposition à cette dernière demande.

Les conseillers municipaux, "après lecture de la lettre de Mme Veuve Merven, en date du 1er juillet courant, laquelle déclare vouloir construire une digue entre les communes de Guissény et de Kerlouan à seule fin de s’approprier d’un lais de mer, nommé la palue de Lerret, ont décidé à la pluralité des voix que cette cloture qu’elle veut faire, serait nuisible et incommode pour les deux communes, principalement à celle de Guissény et pour les communes riveraines.

Voici la raison : les habitants se sont servis et se servent toujours des mottes et du sable pour améliorer et engraisser leurs terres, et leur étaient d’une grande utilité. que si on permettait à cette dame de construire cette digue, qu’elle a déclaré vouloir faire, serait incommode et très nuisible pour le pays.

ont décidé qu’ils n’accepteraient point à la construction de la sus-dite digue et donnent leurs oppositions et d’avis de prier M. le sous-préfet de l’approuver".

Le 1er septembre 1834, le conseil municipal se réunit pour étudier une « requête et déclaration » qui a été adressée par écrit au maire "par MM. Toullec et Troude, propriétaires d’une partie de la palue de Guissény, de la contenance de vingt cinq hectares, sauf la défalcation qu’ils sont obligés à fournir pour les chemins de communication en vertu de l’ordonnance royale en date du 15 septembre 1831 et enregistré à Guissény le 21 octobre suivant même année".

La lettre est la suivante :

Brest, le 1er août 1834,

Monsieur le Maire,

Les soussignés Toullec, propriétaire, et Troude, capitaine de frégatte, propriétaire indivis, en vertu d’acte du 30 octobre 1830 d’une portion du lais de mer en Guissény concédé à Madame Veuve Merven par ordonnance royale du 15 septembre 1831, veulent mettre en culture la portion qu’ils ont acquis, aussitôt que la clôture en sera terminée, et profiter du bénéfice de la loi qui accorde au concessionnaire l’exemption d’impôts pendant un certain nombre d’années moyennant la déclaration imposée aux propriétaires de terrains vagues d’en continuer sans interruption de défrichement, nous vous faisons connaître l’intention où nous sommes de commencer au mois de septembre prochain l’exploitation de 25 hectares que nous avons acquis de Madame Veuve Merven, nous vous prions de nous donner acte de la présente déclaration pour nous servir à ce que de droit.

Le maire leur donne acte de leur demande en vertu de l’article 11 de la loi du 4 novembre 1790.

Le 4 janvier 1835, le registre de Guissény enregistre un arrêté de la sous-préfecture de Brest autorisant la nomination d’un garde-champêtre particulier pour les nouveaux terrains gagnés sur la mer après la construction de la digue : "Nous sous-préfet de l’arrondissement de Brest, Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’honneur, Vu la demande en date du six novembre dernier, enregistré le douze du même mois, formée par M. Lunven, notaire à Guissény au nom et comme fondé de pouvoirs des propriétaires des terrains provenant du lais de mer de cette commune, dit le Kurnic, à eux concédés par ordonnance royale du 15 septembre 1831, à l’effet d’obtenir l’autorisation d’avoir pour garde champêtre particulier, le sieur Cabon Jean-Marie pour être affecté spécialement à la conservation de la sus-dite propriété. Vu le certificat de bonnes vie et mœurs délivré au dit sieur Cabon par M. le maire de Guissény, en date du 10 novembre dernier. Vu l’ordonnance royale du 29 novembre 1820 et l’instruction ministérielle du 4 juillet 1827

arrêtons : art. 1er : le sieur Cabon Jean-Marie est nommé garde champêtre particulier de M. Lunven, notaire à Guissény, fondé de pouvoirs des propriétaires des terrains provenant du lais de mer dit le Kurnic pour être affecté spécialement à la conservation des sus-dits terrains situés dans la commune de Guissény. art. 2 : une expédition du présent arrêté sera remise au dit sieur Cabon Jean-Marie pour lui servir de commission. Il ne pourra exercer ses fonctions qu’après avoir prêté serment devant le tribunal de 1re instance à Brest et s’être accrédité près M. le Maire de la dite commune de Guissény. A l’hôtel de la sous-préfecture à Brest, le 5 décembre 1834. Le sous-préfet, signé : Cocagne. Enregistré à Brest le 17 décembre 1834. Le dénommé au présent arrêté a prêté le serment prescrit par la loi devant le tribunal civil de Brest ce jourd’hui 17 décembre 1834".

Mais les sources de conflit continuent entre la municipalité et les concessionnaires : le 20 novembre 1835, le registre note encore que "M. Reynaud architecte prenait des mottes et du sable sur une propriété appartenant à la commune servant sécherie de gouémon« . Le conseil municipal autorise le maire à poursuivre M. Reynaud »pour réparer le tort qu’il fait à la propriété sus-dite sans avoir été autorisé ; de plus à l’obliger à combler les trous qui sont faits dans la dite carrière donnant sur la propriété sus-dite en 18334 ainsi qu’à placer les pierres bornalles dont il s’était obligé par un traité convenu entre M. Reynaud et le conseil municipal le 20 juin 1834".

Le 4 août 1836, une mention est rajoutée dans la marge du procès-verbal du 20 juin 1834 pour indiquer que M. Reynaud a acquitté la somme de 100 francs qu’il devait payer à la municipalité « sitôt la digue achevée ». On peut donc en conclure que les travaux de construction de la digue sont terminés à cette date. Mais il s’était engagé aussi à combler les trous faits dans les carrières et il n’a pas satisfait à cette obligation.

Le 18 mai 1837, le registre note que les concessionnaires de la grève devaient "combler les excavations qu’ils avaient pratiquées dans la dite grève pour l’extraction des pierres nécessaires à la construction de leur digue« . Ils offrent une somme de 100 F. pour être dispensés de remplir cette condition. Le conseil municipal considère que »ces excavations ne nuisent en rien que ce soit aux intérêts de la commune et à ses habitants… Les excavations se combleront d’elles-mêmes sous peu d’années au moyen des sables transportés par les vents« . Le conseil accepte donc la transaction avec M. Reynaud qui paye finalement 117 F., soit 17 F. supplémentaires »pour les pierres qu’ils ont été autorisés à extraire l’année dernière pour diverses constructions faites par eux".

En 1841, à l’échéance du délai de dix ans prévu par l’ordonnance royale de 1831, l’administration accorde le "certificat de réception définitive" à M. Reynaud (de Saint-Malo) .

Préfecture du Finistère : Certificat de Réception définitive « Lais de mer de Guissény » "Aujourd’hui, vingt cinq Septembre, Mil huit cent quarante et un, nous, Elève Ingénieur des Ponts et Chaussées, chargé de l’Arrondissement de Landerneau, nous étant transporté à Guissény, à l’effet de vérifier si les travaux prescrits par ordonnance royale du 15 septembre 1831, ont été exécutés conformément aux conditions exigées, avons reconnu que le sieur Reynaud de St Malo, cessionnaire de la dame Veuve Merven, à qui le lais de mer de Guissény avait été concédé, a donné conformément à l’article 2, de la décision Ministérielle du 14 Mai 1834, la hauteur et le profil le plus propre à garantir la solidité convenable et a établi les deux aqueducs à clapet, exigés par l’article 3 de l’ordonnance précitée ; en fois de quoi, nous avons délivré le présent certificat pour valoir ce que de droit". Landerneau, le 25 septembre 1841, L’Elève Ingénieur Vu par l’Ingénieur en chef, Quimper, le 27 octobre 1841.


Cette deuxième digue s’avère être plus solide que la première puisqu’elle est toujours en place aujourd’hui. Mais les difficultés liées à son existence n’ont pas disparu tout de suite.

Le 1er août 1841, le conseil municipal de Guissény, réuni « relativement aux inondations de la baie Tréas-an-anouès,… déclare qu’il est impossible que cet état de chose puisse durer. Considérant que les clapets pratiqués dans la digue de Guissény sont insuffisants dans les fortes eaux en hiver et dans les temps d’orage en été, pour laisser échapper les eaux qui dévalent de l’extérieur des terres pour se jeter dans la mer. Considérant qu’il en résulte chaque année des inondations désastreuses, qui, non seulement envahissent les propriétés riveraines, mais encore interceptent les communications de commune à commune et empêche le transport du goëmon. Considérant qu’il est de l’intérêt public de signaler ces faits à l’autorité compétente ; que l’on tombe à l’époque de l’année où les travaux, auxquels on devra se livrer pour prévenir le retour de ces inondations, peuvent s’exécuter ; que si la belle saison s’écoule encore sans qu’on entreprenne ces travaux, on s’exposerait aux mêmes inconvénients. Considérant qu’il y a urgence. Le conseil invite instamment M. le Sous-Préfet à prendre telle mesure qu’il jugera convenable pour le faire cesser promptement ».

Les clapets, mis en cause, avaient été prévus par l’article 3 de l’ordonnance du 15 septembre 1831 : « établir, dans le corps de la digue, un second aqueduc à clapet qui pourra fonctionner lorsqu’il y aura lieu de réparer le premier et à placer dans chaque aqueduc une vanne de sûreté en cas d’avarie des clapets  ». Cela avait été confirmé dans le certificat de réception définitive en 1841 : « a établi les deux aqueducs à clapet  ». Il semble donc que ces précautions n’aient pas été suffisantes.


Un projet d’une deuxième digue entre Guissény et Kerlouan avait été présenté en juillet 1834, pour récupérer « la palue de Lerret », et rejeté par le conseil municipal de Guissény. La question revient à l’ordre du jour en 1852 mais avec un autre objectif : il s’agit cette fois-ci de réaliser une digue pour faire passer une route entre Guissény et Kerlouan, au fond de la baie au lieu dit Le Coufon.

  • Le 16 octobre 1852,

« M. le Maire fait part au conseil du projet concerté entre lui et son collègue de Kerlouan, de lier entre elles les deux communes au moyen d’une digue à frais commun à la condition d’obtenir la concession du lais de mer dit Palue de Coufon. Considérant qu’il n’existe, à marée basse, qu’une route presque impraticable entre ces deux communes importantes et qu’à marée haute toute communication est interceptée. Vu les fréquents accidents résultant de la rapidité des grandes marées aux moindres retards qu’éprouvent les charrettes qui transportent les engrais de mer. Considérant que le chemin qui résulterait de la construction de cette digue présenterait le double avantage de permettre aux cultivateurs de faire à toute heure et sans accident possible, leurs charrois d’engrais, et de communiquer à volonté, avec les communes de Kerlouan, Plounéour, Goulven, Plouescat, etc… Vu l’importance incontestable de la création de ce chemin. Le conseil, à l’unanimité, sollicite, d’accord avec la commune de Kerlouan, la concession du lais de mer dit Palue de Coufon, à charge de faire une digue sur laquelle passerait le chemin vicinal destiné à lier les deux communes entre elles. M. le Maire est, en conséquence, autorisé à remplir toutes les formalités nécessaires pour arriver à ce résultat, le conseil s’engageant à lui accorder, sur sa demande, les sommes nécessaires à cet effet ».

  • Et le 1er avril 1853,

« le conseil considérant qu’il n’existe, à la haute marée, aucun chemin praticable pour communiquer avec Kerlouan dont les rapports avec Guissény sont de toute nécessité, tant pour le transport des engrais de mer, que pour les relations de bourg à bourg. Considérant que la partie de route à réparer et élargir en Guissény, pour arriver à la limite de Kerlouan, ne présente qu’une étendue de 12 à 1500 mètres, au milieu de laquelle se trouve la carrière communale ; que le chemin pour arriver à cette carrière doit être nécessairement réparé ; que, dès lors, il ne restera presque rien à faire pour compléter le travail. Considérant que, par suite des pluies et des neiges, presque tous les fossés se sont éboulés et que l’occasion est favorable pour obtenir une largeur provisoirement suffisante, au moyen d’une faible indemnité, si ce n’est gratuitement. Le conseil, à l’unanimité, vote le classement de cette route comme chemin vicinal de troisième classe et s’en rapporte à M. le Maire pour le faire passer, soit par le milieu du village de Kerbrésant, soit le long des méchous de Coufon, suivant la direction qui lui paraîtra la plus économique  ».

  • Le 16 novembre 1865, le conseil vote une somme de cinquante francs « pour venir en aide aux victimes des inondations de la marée du quatre courant ». Mais cette fois-ci la digue n’est pas directement mise en cause dans la délibération du conseil.

Cette deuxième digue a bien résisté aux tempêtes pour être toujours en place aujourd’hui et protéger la palue et la route du bourg au Curnic. Mais elle nécessite régulièrement de l’entretien et des réparations après les hivers rigoureux, notamment celui de 2014.