Les Guisséniens, victimes des guerres du XIXe siècle (1815 - 1895)

Après la présentation des victimes guisséniennes des guerres napoléoniennes, nous continuons l’étude avec les militaires (soldats et marins) de Guissény qui ont trouvé la mort à l’occasion des différents conflits tout au long du XIXe siècle, en France, en Europe ou un peu partout dans le Monde, victimes dont le décès a été communiqué à la Commune et enregistré dans les registres d’état-civil. Il s’agit essentiellement des conquêtes coloniales et des expéditions militaires de Napoléon III

  • 1. La conquête de l’Algérie, guerre coloniale. La conquête de l’Algérie s’est effectuée en plusieurs étapes, durant la Monarchie de Juillet et le règne de Louis-Philippe, depuis le débarquement de l’Armée d’Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 jusqu’à la reddition de l’émir Abd- el-Kader au duc d’Aumale le 23 décembre 1847, aboutissant à l’annexion de l’Algérie par la nouvelle République française en 1848.

Des Guisséniens ont trouvé la mort dans cette conquête : . Guillaume HABASQUE, né le 15 mars 1818 au bourg de Kerlouan, fils de Gabriel et Anne LAGADEC, fusilier, décède le 21 février 1842 (23 ans) à l’Armée d’Afrique à Tlemcen ; . Jean CALVEZ, né le 29 juin 1815 à Kerbrezan, fils de François et Anne RIOU, chasseur, décède le 27 août 1842 (27 ans) à l’Armée d’Afrique à Le Dey, commune d’Alger ; . Corentin PILOTTE, né le 26 octobre 1819 à Kerbrezan, fils de Toussaint et Marie Yvonne LE NY, chasseur, décède le 23 février 1843 (23 ans) à l’Armée d’Afrique à l’hôpital militaire de Philippeville ; . Jean-Marie BRELIVET, né le 14 juillet 1822 à Corbrat, fils de Claude et Françoise FEROCQ, fusilier, décède le 16 octobre 1844 (22 ans) à l’hôpital militaire du Dey, commune d’Alger ; . Yves LE GUEN, né le 4 juin 1822 à Kernevez, fils de François et Marie MAOUT, fusilier, décède le 4 décembre 1845 (23 ans) à l’hôpital militaire d’Orléanville (Algérie).

Après l’annexion de l’Algérie et sa division en départements, l’armée française reste présente sur le terrain et d’autres Guisséniens meurent encore dans ce nouveau territoire français : . Jean-François LOSSOUARN, né le 4 avril 1831, fils de François et Madeleine MANACH, canonnier, décède le 30 octobre 1858 (27 ans) à l’hôpital militaire du Bey, commune d’Alger ; . Michel COCHARD, né le 28 janvier 1836 à Brendaouez, fils de Laurent et Marie-Anne ABGUEGUEN, cavalier, décède le 16 octobre 1859 (23 ans) à l’Armée d’Algérie, à l’hôpital militaire d’Oran ; . Alexis QUINIOU, né le 23 janvier 1822 au bourg, fils de Jean-Marie et Marguerite BERVAS, décède le 26 octobre 1862 (40 ans) à l’hôpital militaire de Laghouat en Algérie ; . François MESGOUEZ, né le 4 juin 1872 à Lavengat, fils de Sezny et Anne CABON, soldat, décède le 7 décembre 1894 (22 ans) à l’hôpital militaire d’Oran.

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  • 2. La guerre de Crimée (1853-1856). La guerre de Crimée est une guerre qui oppose l’Empire russe et une coalition formée de l’Empire ottoman (Turquie), le Royaume Uni, le Second Empire français (de Napoléon III) et le Royaume de Sardaigne.

La presqu’île de Crimée est située, au sud du territoire de l’Ukraine, avec la ville de Sébastopol, importante base navale sur la mer Noire. Le tsar de Russie Nicolas 1er souhait s’installer à Constantinople pour accéder aux détroits du Bosphore et des Dardanelles ; d’autre part, il entend protéger les communautés chrétiennes orthodoxes de l’Empire ottoman et il occupe la Moldavie et la Valachie, principautés roumaines, le 1er juillet 1853. En tant que suzerain de ces principautés chrétiennes, mais vassales de l’Empire ottoman, le sultan ottoman déclare la guerre à la Russie le 4 octobre. En février 1854, la France et la Grande Bretagne demandent à la Russie d’évacuer ces deux principautés et le 27 mars, elles lui déclarent la guerre aux côtés de l’Empire ottoman. Les deux épisodes principaux furent la bataille de l’Alma et le siège de Sébastopol de septembre 1854 à septembre 1855, mais le conflit s’est aussi étendu à la Mer Baltique. Nicolas 1er étant mort le 2 mars 1855, son fils et successeur Alexandre II accepte les conditions des coalisés en signant le traité de Paris le 30 mars 1856.

Cette guerre a vu la disparition de nombreux Guisséniens : . François PRIGENT, né le 18 avril 1827 à Plouguerneau, fils de Yves et Marie ROUX, voltigeur, décède le 22 juillet 1854 (27 ans) à l’Armée d’Orient, dans la commune du Pirée en Grèce ; . Jean-Marie PASCOET, né le 5 août 1828 à Poul Croas, fils de René et Marie Anne FOUASSEUR, dragon, décède le 31 juillet 1854 (26 ans) à l’Armée d’Orient, à l’hôpital militaire du Varny ; . Jean-Marie CAROFF, né le 1 octobre 1834 au Cléguer, fils de Charles et Marie Yvonne LE ROUX, décède le 11 août 1854 (19 ans), décède sur le vaisseau « Le Montebello ». En rade à Varna, l’équipage était victime d’une épidémie de choléra : 120 matelots succombèrent en quelques jours ; . Ollivier FLOCH, né le 7 mars 1837 au bourg, fils de Jacques et Marie Jeanne GOURVENEC, mousse sur le vaisseau « Le Marengo », décède le 11 août 1854 (17 ans) à Constantinople. Le navire avait appareillé de Toulon le 6 février 1854 pour rejoindre Constantinople, Odessa et Sébastopol ; . X… PRIGENT, soldat, décède le 23 août 1854 au camp du Presto, dans les îles d’Aland dans la mer Baltique. Ces îles finlandaise avaient été cédées au début du siècle à la Russie. Les troupes françaises y débarquent le 8 août 1854 : elles assiègent et bombardent la forteresse avant de pouvoir l’occuper. . Jean BLEUNVEN, né le 2 février 1826 à Plouguerneau, fils de Yves et Marie CASTEL, fusilier, décède le 27 août 1854 (28 ans) à l’Armée de la Baltique ; . Yves Marie LESTEVEN, né le 5 juin 1829 à Tréouron, fils de Hervé et Anne PREMEL-CABIC, fusilier, décède le 30 août 1854 (25 ans) à l’Armée d’Orient, à l’hôpital militaire de Gallipoli, presqu’île des Dardanelles. Pendant la Guerre de Crimée, l’armée franco-anglais avait établi ses cantonnements à Gallipoli où une épidémie de choléra fit 5.000 victimes. . Sezny OLIVIER, né le 5 mars 1821 au moulin de Brendaouez, fils de Yves et Françoise ABALAIN, voltigeur, décède le 1er septembre 1854 (33 ans) à l’Armée de la Baltique ; . Yves POLARD, né le 17 avril 1832 à Kervizouarn, fils de Jean-Marie et Marie-Anne BRETON, apprenti marin, décède le 7 octobre 1854 (22 ans) sur le vaisseau « Du Guesclin » qui participait à la campagne de la Mer Baltique ; . Corentin ROUDAUT, né le 20 mars 1830 à Kériber, fils de Jean et Marie ROUDAUT, matelot, décède le 18 novembre 1854 (24 ans) sur le vaisseau « L’Iéna » qui faisait partie de l’escadre de Méditerranée en campagne dans la Mer Noire ; . Tanguy BLEAS, né le 8 février 1822 à Kerbrezan, fils de Claude et Marie CABON, soldat, décède le 6 février 1855 (33 ans) à l’hôpital français de Smyrne, sur la côté turque ; . Guillaume GAC, né le 11 juillet 1827 à Saint-Yves, fils de Yvon et Marie-Jeanne BARS, fusilier, décède le 29 avril 1855 (27 ans) à l’hôpital militaire de l’Armée d’Orient ; . Yves GAC, né le 19 mai 1829 à Rozigou, fils de Jacques et Marie CORLOSQUET, grenadier, décède le 29 mai 1855 (26 ans) à l’hôpital militaire de Marseille ; . Christophe TREGUER, né le 31 mai 1833 à Kerbrézan, fils de Jacques et Jeannette STEPHAN, décède le 9 juillet 1855 (22 ans) à l’Armée d’Orient, à Sébastopol ; . Goulven QUERE, né le 23 décembre 1823 au bourg, fils de Goulven et Marie Jeanne CASTEL, matelot, décède le 28 juillet 1855 (21 ans) à l’Armée d’Orient, à Sébastopol ; . Goulven MAZE, né le 28 avril 1832 à Kerlergon, fils de Yves et Anne BROC’H, voltigeur, décède le 30 septembre 1855 (23 ans) à Sébastopol ; . Yves Corentin THOMAS, né le 20 novembre 1832 au Bourg, fils de Nicolas Etienne et Marie Gabrielle RAMOUNET, voltigeur, décède le 31 octobre 1855 (22 ans) à l’Armée d’Orient, à l’hôpital militaire de Constantinople ; . Jean-Marie ABIVEN, né le 7 juillet 1832 à Kerhornaouen, fils de Jean-Marie et Marie LE ROUX, grenadier, décède le 6 novembre 1855 (23 ans) mort à l’Armée d’Orient, à l’hôpital militaire de Constantinople ; . François BERLIVET, né le 11 mars 1830 à Corbrat, fils de Guillaume et Anne SANQUER, grenadier, décède le 14 février 1856 (26 ans) à l’Armée d’Orient, à l’hôpital militaire de Constantinople ; . Goulven QUERE, né le 19 septembre 1833 à Kerhornaouen, fils de Claude et Anne PRIGENT, marin sur la frégate « La Pandore », décède le 28 mars 1856 (22 ans) mort à l’hôpital de Calchi, île grecque du Dodécanèse dans la mer Egée.

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  • 3. Guerre contre l’Autriche en Italie (1859). Napoléon III, fort de sa victoire en Crimée, veut s’impliquer dans la question de l’Unification de l’Italie. Il contacte Camille Cavour, président du Conseil des ministres du Royaume de Piémont-Sardaigne et lui propose son aide pour la création d’un royaume de Haute-Italie, en échange du duché de Savoie et du comté de Nice ainsi que du maintien du pouvoir temporel du pape à Rome. Il veut surtout aider les Italiens du Nord (Piémont, Sardaigne, Lombardie, Vénétie, Parme et Modène) à se libérer de la domination autrichienne. Le 26 avril 1859, l’Autriche déclare la guerre au Piémont-Sardaigne et la France honore son traité d’alliance défensive avec ce royaume. Napoléon III prend lui-même la tête de l’armée. Après les batailles de Montebello, Palestro, Magenta et Solferino en mai et juin 1859, il décide de suspendre les combats en raison des pertes françaises. Les deux Empereurs signent un traité de paix en novembre 1859.

Un Guissénien trouve la mort lors de ce conflit : . Corentin BERTHOULOUX, né le 18 juin 1836 à Lanveur, fils de Jean et Marie-Françoise ABIVEN, décède le 2 août 1859 (23 ans) à l’hôpital de Brescia en Lombardie.

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  • 4. L’expédition du Mexique (1861-1867). C’est une intervention militaire française qui avait pour objectif de mettre en place au Mexique un régime favorable aux intérêts français, s’appuyant sur des conservateurs mexicains installés en Europe qui souhaitaient installer au Mexique un souverain européen catholique et conservateur. Napoléon III voulait mettre fin au désordre qui régnait dans ce pays et y instaurer un Empire, allié à la France, qui pourrait devenir le premier pays industrialisé d’Amérique latine et une terre d’accueil pour les émigrés européens. Il s’agissait de contrebalancer sur le continent américain la puissance des Etats-Unis, empêtrés alors dans la guerre de Sécession.

Le contingent français dut très vite faire face à une véritable guérilla. En avril 1865, la guerre de Sécession se terminait aux Etats-Unis et ceux-ci commencèrent à fournir des armes aux Mexicains tout en pressant les Français de quitter le pays. D’autre part, en Europe la montée de la puissance prussienne avec Bismarck devenait une menace pour la France en Europe, surtout après la victoire de la Prusse sur l’Autriche. Napoléon III retira ses troupes, abandonnant peu à peu les villes du nord, Mexico, Puebla et Veracruz. En février 1867, le dernier navire français quittait les côtes du Mexique. Sur les 38 493 militaires envoyés au Mexique, 6 654 sont morts de blessures ou de maladie, dont un certain nombre de Guisséniens : . Thomas OURHAN, né le 2 février 1838 à Beq an Nanquou, fils de Claudine OURHAN, décède le 30 mars 1862 (24 ans) à l’hôpital de Vera Cruz au Mexique ; . Yves Marie QUERE, né le 24 septembre 1833 à Kermaro, fils de Sezny et Jeanne SEGALEN, décède le 1er avril 1862 (28 ans) au camp de Soledad au Mexique ; . François OURHAN, né le 17 mars 1842 à Beq an Nanquou, fils de Claudine OURHAN, décède le 23 mai 1862 (20 ans) à l’hôpital de Vera Cruz au Mexique ; . Jean-Louis PROVOST, né le 23 juillet 1832 au Bourg, fils de Jean et Marie-Michelle ELLIET, décède le 8 juin 1863 (30 ans) mort à l’hôpital militaire de Vuella dans l’armée du Mexique ;

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  • 5. La guerre franco-allemande (1870). Après avoir éliminé l’Autriche, Bismarck continua à construire l’unité allemande en regroupant les divers Etats allemands. Pour terminer cette unification, il a besoin d’une guerre contre la France et la succession d’Espagne lui servit de prétexte pour y entraîner Napoléon III (la dépêche d’Ems). Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse.

L’armée prussienne a l’avantage dans tous les domaines (hommes, matériel et stratégie). Une succession de défaites françaises aboutit à la bataille de Sedan et à la reddition le 2 septembre 1870 de Napoléon III qui est fait prisonnier. Le Second Empire s’effondre et il est remplacé par un gouvernement provisoire de Défense nationale qui signe l’armistice en janvier et février 1871, tandis que les Prussiens occupent le nord de la France.

Des Guisséniens ont trouvé la mort dans cette guerre : . Guillaume GAC, prisonnier de guerre, décède le 24 janvier 1871 (31 ans) dans l’ambulance de Spandau en Allemagne ; . Jean PONT, né le 20 novembre 1844 à Lanvian, fils de Jean et Marguerite BRETON, marin, décède le 15 février 1871 (26 ans) à Saint-Quentin (Aisne) ; . Goulven MARHADOUR, né le 14 juin 1842 à Kerdreuzan, fils de Goulven et Marie Anne GOURVENNEC, décède le 25 février 1871 (28 ans) à l’hôpital militaire de Saint-Omer ; . Yves LE PORS, né le 14 mai 1845 au Bourg, fils de Yves et Anne L’ARGENTON, décède le 6 mai 1871 (26 ans) dans l’ambulance de Mayence en Allemagne.

Le fameux pantalon « garance » (costume tellement voyant pour l’ennemi !!)

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  • 6. La conquête de l’Indochine française (1858-1896). Les premières interventions des Français se situent en 1858 avec comme prétexte la protection des missionnaires : premiers résultats la prise de Danang et celle de Saigon. Le 5 juin 1862, la France signe un traité avec le Vietnam et récupère plusieurs provinces avec lesquelles elle forme la Cochinchine. En 1863, le Cambodge est placé sous protectorat français. En 1881-1885, une guerre oppose la France de la IIIè République à la Chine parce que les Français tentaient de prendre le contrôle du fleuve Rouge qui reliait Hanoi à la province du Yunnan en Chine. La victoire française avec la reconnaissance de son protectorat sur l’Annam et le Tonkin, s’ajoutant à la Cochinchine et au Cambodge, conduisit à la création de l’Indochine française. Puis, à la suite d’une lutte entre les Français et les Siamois entre 1887 et 1893, les pays Lao sont placés également sous le protectorat français. En 1896, la conquête se termine, du point de vue militaire.

Plusieurs Guisséniens ont laissé leur vie dans ces régions : . François Désiré ROBINEAU, né le 28 août 1834, fils de Louis et Marie-Louise DURASE, soldat domicilié à Brest, décède le 18 juin 1859 (24 ans) à l’ambulance du plateau de Touran (Danang) en Cochinchine ; . Jean-Marie LE BORGNE, né le 31 mai 1831 à Lavingat, fils de Yves et Marie-Jeanne LE CORRE, soldat, décède le 20 juin 1859 (28 ans) à l’ambulance du plateau de Tourane (Danang) en Cochinchine ; . Joseph LE BORGNE, né le 9 avril 1835 à Trérohan, fils de Claude et Hélène LE ROY, décède le 20 mai 1861 (26 ans) aux ambulances de Saigon, en Cochinchine ; . Laurent FAVE, né le 18 novembre 1845 à Kervizouarn, fils de François et Marie-Jeanne GUILLERM, marin sur le vaisseau « Le Duperré », décède le 5 juillet 1868 (22 ans) dans la ville de Saigon, en Cochinchine ; . Jean CORRE, né le 10 avril 1851 à La Palue, fils de Thomas et Yvonne OURHAN, décède le 12 juin 1870 (19 ans) à Saigon, en Cochinchine ; . Yves MARHADOUR, né le 5 décembre 1860 à Poultoussec, fils de Yves et Marie-Jeanne THOMAS, matelot, décède le 17 octobre 1884 (23 ans) à bord du vaisseau « Le Tonquin » ; . François GALLIOU, né le 6 février 1860 à Kermaro, fils de Jean et Marie BORGNE, canonnier, décède le 13 juin 1885 (25 ans) à l’armée du Tonkin (sud du Vietnam actuel) ; . Jean-Marie ACH, né le 14 juillet 1872, fils de Claude et Marie-Yvonne PASCOET, matelot, décède le 25 octobre 1892 (20 ans) à bord du vaisseau « Le Tonquin » à Tourane (baie de Danang).

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  • 7. Opérations diverses Outre-Mer.
  • L’annexion définitive de la Nouvelle-Calédonie en 1853 constitue la première action coloniale de l’Empereur Napoléon III : . Sezny MARHADOUR, né le 9 juin 1869 à Poultoussoc, fils de Yves et Marie THOMAS, soldat, décède le 9 février 1893 (23 ans) à l’hôpital militaire de Nouméa.
  • Guadeloupe : . Hervé JEZEQUEL, né le 29 octobre 1816 à Kernilis, fils de Yves et Françoise PASCOET, grenadier, décède le 11 novembre 1840 (24 ans) à Basse-Terre en Guadeloupe ; . François CALVEZ, né le 12 juin 1826 à Kerderc’h, fils de Yves et Marie PREMEL-CABIC, fusilier, décède le 16 décembre 1852 (26 ans) à l’hôpital militaire de Point-à-Pitre en Guadeloupe ; . François ROUDAUT, né le 30 janvier 1833 au moulin de Kergouniou, fils de François et Catherine BEYER, artificier, décède le 7 décembre 1856 (23 ans) à l’hôpital de Basse-Terre en Guadeloupe ;
  • Martinique : . François GOURVENEC, né le 28 mars 1818 à Kerbrezan, fils de Jean et Marie Yvonne THERENE, grenadier, décède le 24 juin 1848 (30 ans) à l’hôpital maritime de Saint-Pierre de La Martinique ; . Goulven EGARET, né le 19 janvier 1840 au Bourg, fils de Louis et Catherine QUERE, décède le 27 mai 1862 (22 ans) à l’hôpital maritime de Fort-en-France en Martinique ; . Yves FILY, né le 20 décembre 1852 à Castel-al-Lez, fils de Christophe et Marie Anne LOAEC, décède le 15 juillet 1875 (22 ans) à l’hôpital militaire de Fort-de-France en Martinique ; . Jean TIGREAT, né le 19 janvier 1856 à Kerandraon, fils d’Olivier et Marie Jeanne GAC, apprenti marin, décède le 16 octobre 1878 (22 ans) à l’hôpital militaire de Fort-de-France en Martinique ;
  • Guyane française : . Gabriel PERROS, né le 23 octobre 1832 à Kervenaouen, fils de Nicolas et Catherine RONVEL, soldat, décède le 1er septembre 1855 (22 ans), dans la ville de Cayenne, en Guyane française ; . Yves MERCELLE, né le 14 janvier 1834 à Traon Riou, fils de Hervé et Marie Françoise QUERE, matelot sur le vapeur « Le Rapide », décède le 18 janvier 1855 (21 ans) dans la ville de Cayenne, en Guyane française ;
  • Inde : un Guissénien meurt également en Inde : . Claude LE GUEN, né le 20 février 1834 à Lizouré, fils de François et Marie Louise STEPHAN, décède le 2 février 1877 (43 ans) à Calcutta.

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  • 8. Marins embarqués, morts en divers points du monde.

. Jean BERNARD, né le 29 octobre 1824 à Kermaro, fils de Jean et Marie BALCON, apprenti marin, décède le 3 août 1846 (21 ans) à l’hôpital militaire d’Athènes ; . Gabriel PASCOET, né le 31 mars 1833 au Bourg, fils de Hervé et Jeannette L’ARHER, décède le 19 octobre 1852 (19 ans) à bord de la corvette « La Prudente » ; . Goulven BRETON, né le 22 février 1839 à Kermaro, fils de Sezny et Anne LE BORGNE, mousse, décède le 9 juin 1854 (15 ans) à Kiel, noyé ; . Corentin SALOU, né le 13 octobre 1833 à Kerbrezan, fils de Jean-Marie et Anne COCHARD, matelot, décède le 29 mai 1858 (24 ans) sur le navire clipper mixte « Saint-Louis » à Marseille ; . Goulven PROVOST, né le 7 mars 1834 au Bourg, fils de Jean et Marie Michelle ELLIET, décède le 1er mars 1862 (28 ans) à bord du vaisseau « L’Impériale » ; . Sezny LE GALL, né le 8 novembre 1847 à Lizouarn, fils de Michel et Anne GAC, marin, décède le 25 mars 1870 (22 ans) à bord du vaisseau « La Sarthe » ; . Yves NORMAND, né le 15 août 1857 à Kerleac’h, fils de Pierre et Marie-Anne BERGOT, décède le 5 août 1879 (22 ans) sur le transport aviso « L’Allier » ; .Jean-Louis BRETON, né le 17 novembre 1856 Menez-ar-Groas, fils de Louis et Marie Jeanne BROUDIN, décède le 28 décembre 1879 (23 ans) sur le vaisseau « La Loire ».

*********************************** Bilan général des victimes de ce XIXe siècle : . Conquête de l’Algérie……………= 09 . Guerre de Crimée…………………= 20 . Guerre en Italie…………………… = 01 . Expédition au Mexique……….. .= 04 . Guerre de 1870…………………. .= 04 . Conquête de l’Indochine……… = 08 . Opérations diverses O.M………= 11 . Marins en mer…………………… .= 08 Total……………………………. = 65 victimes

Sources : . Yvon GAC : dépouillement des registres de décès de Guissény (à partir de la base de données d’Antoine GALL).