Auguste LESPAGNOL devient recteur de Guissény en 1942 à la suite de Joseph Cadiou

Auguste LESPAGNOL est né le 29 avril 1889 à Run ar Chang en Lanvéoc, fils de Jean François Lespagnol, batelier, et Marie Yvonne LESCOP.

. Le 25 juillet 1921 : ordonné prêtre à la cathédrale de Saint-Corentin à Quimper

. Le 16 septembre 1921, il est nommé vicaire à Locmaria-Plouzané

. En 1923, il est nommé vicaire aux Carmes de Brest

. En 1942, il devient recteur de Guissény

. En 1947, il est nommé curé doyen de Châteauneuf-du-Faou

. En 1949, il est nommé chanoine honoraire

. En 1950, il est curé archiprêtre de Quimperlé

. En 1957, il est nommé chanoine titulaire

. Il est décédé le 1er décembre 1957 à Quimper

A.Lespagnol+1957

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La Carrière militaire d’Auguste Marie LESPAGNOL (registre matricule : classe 1909, n° 84 à Brest)

Fiche matricule

. incorporé au 132e Régiment d’Infanterie le 9 octobre 1911

. arrivé au corps le dit jour (n° matricule : 4924) : soldat de 2e classe

. envoyé en congé le 25 septembre 1913 (Certificat de bonne conduite accordé)

Guerre 1914-1918 : . rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914

. arrivé au corps le 3 août 1914 et parti aux armées le 8 août 1914

. passé caporal le 30 août 1914

. blessé à Lénnarhée par balle à la cheville gauche évacué le 7 septembre 1914

. rentré au dépôt le 25 octobre 1914 et nommé sergent le 5 janvier 1915

. parti en renfort le 12 mai 1915

. passé adjudant de bataillon le 15 septembre 1915 et sous-lieutenant de réserve à titre temporaire à dater du 10 octobre 1915 (décision du général en chef du 15 septembre 1915)

. blessé à Douaumont évacué sur l’intérieur le 8 avril 1916 : fracture du tibia et du péroné gauche

. rentré au dépôt le 20 novembre 1916 et rejoint les armées le 8 janvier 1917

. passé au 129e Régiment d’Infanterie le 12 septembre 1917

. promu lieutenant de réserve à titre temporaire (décision ministérielle du 28 décembre 1917)

. passé au 369e Régiment d’Infanterie le 6 juin 1918

. blessé le 11 août 1918 à Machemont par éclat d’obus : plaie au coude droit

. promu sous-lieutenant à titre définitif par décret du 22 octobre 1918 pour prendre rang du 25 septembre 1918, puis lieutenant de réserve (à T.D.) à compter du 31 août 1918

. passé au 7e Régiment d’Infanterie suite à la dissolution du 369e R.I. (4 avril 1919)

Citations  :

  • cité à l’ordre du Corps d’Armée (n° 117) le 3 février 1916 : « Parti comme soldat de 2e classe, s’est magnifiquement conduit à Maissin le 22 août 1914 où sous un feu d’artillerie et d’Infanterie extrêmement violent, il a ramené au combat une trentaine d’hommes isolés, les a énergiquement maintenus sur une position de première importance qu’il n’a voulu évacuer qu’après en avoir reçu l’ordre formel. A été blessé le 7 septembre à Lénnarhée , est revenu sur le front à peine guéri, s’est particulièrement distingué pendant les attaques du 25 septembre au 8 octobre 1915 où comme chef de section, il a déployé de grandes qualités de coup d’œil, de courage et de sang-froid  ».
  • cité à l’ordre de l’armée du 29 juin 1918 (J.O. du 27 août 1918) : «  A l’attaque du 11 juin 1918 a brillamment enlevé sa section et fait prisonnier un sergent major ennemi ».
  • cité à l’ordre de la brigade (n° 119) du 30 août 1918 : « Officier très brave. Le 11 août 1918 a entraîné vigoureusement sa section, a atteint son objectif. Blessé au cours de l’action ».

décorations  :

  • Croix de Guerre avec étoile de bronze, et étoile de vermeil et palme
  • Chevalier de la Légion d’Honneur (rang du 16 juin 1920 – J.O. du 4 septembre 1920) : « officier d’une haute valeur morale, animé du plus noble esprit de sacrifice, des plus purs sentiments de dévouement et d’abnégation, gagnant le cœur de ses hommes par sa belle bravoure ».
Légion d’Honneur

. mis en congé illimité de démobilisation le 4 août 1919 : conserve le bénéfice de la double campagne au-delà de ses services effectifs pendant une année complète à partir du jour de sa blessure en l’espèce jusqu’au 10 août 1919.

. se retire à Lanvéoc (Finistère)

. proposé pour maintien dans les cadres, pension permanente 10% par la Commission de réforme de Brest du 29 avril 1922 pour « séquelles de fracture de la jambe gauche, 1/3 infirmité : incurvation, raccourcissement, amyotrophie légère – Raideur du coup de pied ».

Guerre 1939-1945 :

. rappelé à l’activité le 23 août 1939 : affecté au H°/248 D.I., 1re Compagnie F.V.

. arrivé au corps le 24 août 1939

. démobilisé par la Brigade de gendarmerie de Brest le 11 octobre 1940 pour compter du 25 juin 1940 (non prisonnier).

. proposé à la radiation des Cadres par la Commission de réforme de Brest du 10 avril 1940.

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